Le cabinet d'Honoré d'Urfé (1er étage)

A l'époque de Claude d'Urfé, la bibliothèque de la Bastie contenait plus de 4600 volumes, de grande valeur pour la plupart car recouverts d'un précieux velours vert. Après la mort de la Marquise d'Urfé (une descendante de Claude) en 1775, la bibliothèque, transférée à Paris depuis 1770, fut mise en vente et éparpillée. La DIANA à Montbrison (société historique et archéologique du Forez) possède quelques uns de ces volumes anciens, mais sur 4600 ouvrages d'origine, les chercheurs n'en ont pour l'instant identifié que 90, dispersés en Europe.

Le cabinet dans lequel Honoré d'Urfé (petit-fils de Claude), l'auteur de L'Astrée, composa son oeuvre-phare, renfermait donc, de son temps, une prodigieuse bibliothèque dans laquelle le jeune écrivain a pu plonger avec avidité...

Le grand salon

Redécoré au XVIIIe siècle par le Marquis de Simiane dans un style clairement méridional où le blanc domine, le grand salon est remarquable, entre autres raisons, pour la qualité accoustique que lui procure les poutres du plafond disposées en biseau. Les murs sont recouverts par une suite de tapisseries d'Aubusson sur des dessins de Pillement : celles-ci représentent des scènes clés du roman d'Honoré d'Urfé, L'Astrée. On pourra également s'arrêter devant le mousquet de ce dernier mais aussi devant la copie de son portrait en pied peint par Van Dick et terminé tant bien que mal par un de ses élèves... (l'original se trouve à Paris).

La chambre d'Emmanuel d'Urfé (pas de photo disponible... Allez sur place !)

Pièce d'apparat dans laquelle les Urfé recevaient, couchés, les personnages importants à qui on voulait faire honneur, la chambre dite d'Emmanuel d'Urfé est typique des grands appartements de parade de l'aristocratie. Des tabourets et des causeuses disposés autour du lit à baldaquin permettaient les aises de la conversations pour traiter ainsi dans les meilleures conditions des affaires les plus délicates.

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